Non seulement la qualité est limité en rapport avec le cahier des charges, mais aussi sur la saisonnalité. Actuellement, en plein hiver, nombreux sont les magasins bio qui proposent des légumes d’été (tomate, concombre et aubergine) sur leurs étals. Les saisons nous proposent des produits qui répondent aux besoins que notre organisme, à ce moment de l’année.
En automne/hiver, nous avons besoin de chaleur, d’une nourriture consistante qui tient au corps… C’est la saison des châtaignes que l’on fait griller au coin du feu, des purées de potimarrons et courges, des pot-au-feu…
Au printemps/été, nous avons plus envie de légèreté et de fraicheur. Les courgettes, aubergines et tomates poussées au soleil seront goûteuses, et un rien pourra les accompagner pour délecter nos papilles.
L’amalgame est donc fréquent. Pourtant, on peut très bien manger bio, et ne pas avoir un régime alimentaire sain.
Un hamburger bio garantit que le bœuf (qui a servi à faire le steak) n’a pas reçu d’antibiotiques à outrance & d’hormones, et que les céréales dont est issue le pain, ainsi que les quelques morceaux de légumes n’ont pas été traités par des pesticides (hormis ceux autorisés par le label) et ont poussés sans engrais.
Ce sont des points non négligeables, certes, mais cela ne fait pas de ce repas un repas sain, car :
- Les acides gras apportés sont des acides gras saturés. Ces derniers font partis par exemple des facteurs en cause de l’augmentation de notre taux de mauvais cholestérol (LDL),
- Il y a trop peu de légumes
- Le pain fait à partir de farine raffinée (blanche) n’apportent pas de fibres, vitamines, minéraux, oligo-éléments… autant de nutriments qui se trouvent dans les céréales complètes ou semi-complètes.